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Gods Guns Babies
On souffle un peu après la mise en ligne des six lettres trouvées avec quelque chose de plus « léger » : un poème intitulé Gods, Guns, Babies, écrit durant un atelier d’écriture où nous avions pour consigne d’utiliser des mots d’une langue étrangère.
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Un mot sur les lettres trouvées de Phobós
Il y a sans doute d’autres lettres quelque part qui nous attendent. Ce qui est sûr aussi, c’est qu’il y a encore beaucoup de choses à raconter sur la cité souterraine et sur les cauchemars qui ont touché la surface. Je n’ai pas toutes les réponses alors sens toi libre de les imaginer, de les…
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Dernière lettre trouvée – Le fond de l’abîme
Aujourd’hui, Fhionn a disparu. Il a quitté la maison sans dire un mot. Est-il retourné à l’Usine ? Est-ce pour ça qu’elle mugit plus fort ? A-t-elle eu ce dont elle avait besoin ?
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Cinquième lettre trouvée – Voir Phobós
Hier, nous sommes allés devant l’Usine. Nous avons attendu que le matin arrive avec sa foule de damnés et nous nous y sommes glissés.
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Quatrième lettre trouvée – Délabrement
J’écris beaucoup mais je vois bien que je perds le fil. La fatigue m’oblige à couper mon récit. Les pas des damnés sont la seule musique qu’il nous reste.
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Troisième lettre trouvée. Les rêves sauvages
J’ai du mal à t’imaginer. Tout à l’heure, j’ai pensé que tu serais peut-être un enfant des Temps Finis et que tu ne connaitrais pas les rêves sauvages. Est-ce vrai ? Est-ce qu’on t’a déjà raconté ou est-ce que personne ne t’a jamais rien dit ?
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Deuxième lettre trouvée – Sous la surface
J’ai dû m’arrêter de t’écrire. Je n’arrivais plus à me concentrer. Cela m’arrive de plus en plus souvent. Fhionn et moi sommes à Phobòs depuis plusieurs semaines. Des six du départ, il n’y a plus que nous deux. Ce n’est pas facile à dire, mais c’est sans doute mieux comme ça.
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Première lettre trouvée. Désarticulation
Depuis quelques jours, je me sens suivi. J’entends des pleurs, des chuchotements juste à mon oreille. Mais, quand je me retourne, il n’y a plus personne.
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Mariana Enriquez, les spectres gothiques de la dictature
Je ne connais pas l’Argentine, je ne sais rien de son histoire. Enfin, depuis peu, j’en sais un peu plus…grâce à un livre d’horreur : Notre part de Nuit de Mariana Enriquez. Voilà une autrice qui sait déterrer les fantômes et nous les jeter en pleine face.